Mois : juillet 2020

L’Éducation Physique et Sportive dans les beaux quartiers. Le cas du lycée Henri IV

Pochon S & Nuytens W (2020) L’Éducation Physique et Sportive dans les beaux quartiers. Le cas du lycée Henri IV. eJRIEPS 47, 34-64

Résumé : Les travaux consacrés à l’Éducation Physique et Sportive (EPS) ont peu investi les contextes d’enseignement privilégiés, et encore moins d’excellence. Cet article propose de dresser le portrait d’une EPS qui s’enseigne dans un lieu d’excellence auprès d’élèves très favorisés, en se centrant sur la programmation des activités et les modes organisationnels des leçons. On comprend que malgré une programmation « classique », les leçons d’EPS
d’un lieu d’excellence reposent sur la mesure, la cadence et la vitesse d’apprentissage. On distingue alors une EPS scolarisée, profitant sans doute pleinement de l’influence d’une pédagogisation familiale des activités sportives extrascolaires.

Mots clés : Éducation Physique et Sportive (EPS), élèves très favorisés, enquête, sociologie, lycée.

Determinants of coopetition and contingency of strategic choices: the case of professional football clubs in France

Feuillet A, Terrien M, Scelles N, Durand C (2020) Determinants of coopetition and contingency of strategic choices: the case of professional football clubs in France. European Sport Management Quarterly. https://doi.org/10.1080/16184742.2020.1779776

Résumé : Cette recherche vise à identifier les déterminants des stratégies de coopétition comparé aux stratégies classiques de compétition ou de coopération tout en examinant la contingence des choix stratégiques aux groupes stratégiques. Un focus est réalisé sur les clubs professionnels français entre 2006 et 2017. La contribution de cette article vient de l’utilisation de groupes stratégiques et la décomposition des caractéristiques spécifiques de transferts dans ce secteur.

Santé en EPS et engagement des élèves : une illustration dans l’enseignement du badminton

Dieu O (2020) Santé en EPS et engagement des élèves : une illustration dans l’enseignement du badminton. In J. Visioli & O. Petiot (Eds), Regards croisés sur les activités de raquette, 245-255, AFRAPS.

Résumé : Alors qu’il est un des sports de raquette les plus sollicitant, nous pointons deux obstacles qui aboutissent à une sous exploitation de la dimension énergétique du badminton à l’école. Tout d’abord une approche déductiviste vis-à-vis des pratiques sportives : il suffirait de programmer (prescrire ?) des activités énergétiques pour qu’ipso facto les élèves bougent davantage. Ensuite, une approche rationaliste et cognitiviste de la didactisation du badminton scolaire. Il semble que la demande sociale des années 2020 fasse émerger de nouveaux enjeux comme celui de lutter contre la sédentarité. L’objectif de santé et de mouvement doit donc être une mission réaffirmée du professeur d’EPS. Ce nouveau défi ne relègue en rien les pratiques sportives au profit de programmes d’activités physiques, héritages d’une conception traditionnelle de la santé. Au contraire, dans une acception « rénovée » de la santé qui met en avant le lien entre plaisir et mouvement et en particulier l’importance du plaisir pris in actu pour le développement d’un habitus « santé », le sport à toute sa place, à condition de se poser la question des facteurs d’engagement, des « plaisirs d’agir ».

Prendre en compte les prévalences conatives des élèves en badminton : vers une pédagogie de la mobilisation en EPS.

Dieu O, Joing I, Llena C (2020) Prendre en compte les prévalences conatives des élèves en badminton : vers une pédagogie de la mobilisation en EPS. In J. Visioli & O. Petiot (Eds), Regards croisés sur les activités de raquette, 133-144, AFRAPS.

Résumé : N’envisager l’activité du badiste qu’en termes d’animation (le match en montante descendante) ou la réduire à un unique objet d’enseignement spatial (Par ex. zones à viser) n’autorisent ni l’adhésion des plus faibles (élèves ayant une prévalence structurale), ni le progrès de beaucoup d’autres (élèves ayant une prévalence technique). Or si le badminton a connu un vif engouement à l’école, c’est justement car il permettait des progrès rapides permettant la construction de l’estime de soi dans les contraintes du temps scolaire (EPS et AS). L’objet de cet article, ancré dans un cadre conatif, était de montrer qu’il n’y avait pas de fatalité à la « panne didactique » en badminton, à condition toutefois de s’attacher à mieux comprendre le processus de mobilisation du badiste au cours de son évolution. Ainsi, adopter une logique ascendante d’interprétation des conduites pour proposer des milieux didactiques riches qui mobilisent les élèves au niveau adaptatif où ils se situent autorise une pédagogie de la consonance dans lesquels l’animation est au service des apprentissages, et inversement.

Fun to engage or engage to have fun? Study of different teaching formats in Physical Education

Dieu O, Llena C, Joing I, Porrovecchio A, Potdevin F (2020) Fun to engage or engage to have fun? Study of different teaching formats in Physical Education. Journal of Physical Education and Sport, 3(20), 1326-1335, https://doi.org/10.7752/jpes.2020.03184

Résumé : Comment engager les élèves dans les cours d’éducation physique afin qu’ils développent une quantité d’activité physique suffisante ? Cet article pose la question de la mesure de l’engagement par le plaisir déclaré vs vécu dans le cadre de différents formats pélagiques largement proposés en badminton. Les résultats montrent que le plaisir déclaré n’est pas corrélé à l’activité physique déployée (actimétrie), et qu’en fonction des niveaux de pratique l’effet des formats pédagogiques sur l’activité physique diffèrent. Les facteurs d’engagement dans l’AP en EPS dépendraient davantage des interactions entre niveaux des élèves et contraintes de la tâche qu’il s’agirait d’analyser plus finement.

Faire de la recherche à propos/sur/avec/pour la Fédération française du sport adapté ?

Caby I & Marcellini A (2020) Faire de la recherche à propos/sur/avec/pour la Fédération française du sport adapté ?. Empan, (2), 32-39.

Résumé : La Fédération française du sport adapté a officiellement mis en place en 2001 une commission nationale « Études et recherches » qui a été dirigée et animée par son vice-président, Roy Compte, jusqu’à son décès en 2017. La mission de cette commission est de dynamiser, soutenir et réaliser des recherches scientifiques sur les activités de la fédération. Pour cela, Roy Compte a su regrouper, pendant plus de quinze ans, des enseignants-chercheurs s’intéressant aux relations entre déficience intellectuelle et/ou troubles psychiques et pratique sportive. En présentant deux actions concrètes récentes menées au sein de cette commission, les auteurs dégagent les caractéristiques originales de ce dispositif de recherche inédit, élaboré au sein de la Fédération française du sport adapté.

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