Richalet, J.-P., Hermand, E., & Lhuissier, F. J. (2023). Cardiovascular physiology and pathophysiology at high altitude. Nature Reviews Cardiology, 1‑14. https://doi.org/10.1038/s41569-023-00924-9
Résumé : L’oxygène étant vital pour le métabolisme cellulaire, les conditions hypoxiques de haute altitude impactent l’ensemble des fonctions physiologiques. En aigu : suractivation du SNA sympathique, tachycardie, augmentation de la pression artérielle pulmonaire. En chronique : adaptation partielle, protégeant le myocarde contre une trop forte consommation d’énergie. En permanence : érythropoïèse parfois excessive, pouvant mener à une polyglobulie, au mal chronique des montagnes, … souvent associé à une hypertension pulmonaire et à une insuffisance cardiaque. Cependant, une hypoxie intermittente et/ou modérée pourrait être utile dans la gestion de certaines pathologies cardiovasculaires (insuffisance cardiaque, maladies coronariennes, HTA).