Hurdiel R, Riedy SM, Millet GP, Mauvieux B, Pezé T, Elsworth-Edelsten C, Martin D, Zunquin G, Dupont G. Cognitive performance and self-reported sleepiness are modulated by time-of-day during a mountain ultramarathon. Res Sports Med 2018,26(4):482-489.
Résumé : La somnolence (échelle de somnolence de Karolinska), la durée du sommeil subjective ainsi que les performances cognitives (tâche de substitution de symboles) ont été évaluées chez quatre-vingt-douze finishers de l’Ultra Trail du Mont Blanc 2015 (168 km – 10000 m D+). Ils ont été testés la veille de la course et jusqu’à huit points de contrôle pendant la course. Les coureurs ont rapporté 23.40 ± 22.20 minutes de sommeil pendant la course (temps de course allant de 29.38 à 46.20 heures). En cohérence avec notre hypothèse de départ, la somnolence à augmenté et les performances cognitive ont diminués au cours de cette course et cela a été modulé par l’heure de la journée, avec une plus grande somnolence et des diminutions de performance plus importantes au coeur de la nuit (pic de forme en fin d’après midi, rythmicité de 24h). Les coureurs qui avaient dormi sur le parcours avant d’avoir effectué les tests avaient de moins bonnes performances cognitives lors de ces tests, ce qui peut suggérer que les siestes sur le parcours ont été prises à cause d’un effort extrême et à cause de l’épuisement. Cette étude fournit des preuves que les déficits de performance cognitive et la somnolence dans les épreuves d’ultra endurance sont sensibles à la durée de la course mais aussi à l’heure du jour.