Mois : septembre 2018

Les centres de remise en forme « réservés aux femmes » : une injonction à la santé d’un nouveau genre ?

Louchet, C.  et  Hidri Neys, O. (2018). Les centres de remise en forme « réservés aux femmes » : une injonction à la santé d’un nouveau genre ?,  Sciences sociales et santé, 36/3, 5-30.

Résumé : En France, depuis 2004, certaines centres de remise en forme sont interdits aux hommes. Cela leur permettrait de présenter une organisation matérielle, spatiale et humaine supprimant tout enjeu de normalisation corporelle. C’est ce que nous avons mis à l’épreuve des faits en nous appuyant sur une enquête menée par observations et entretiens semi-directifs. On observe finalement que le corps demeure le lieu d’imposition privilégié de normes de genre. Des formes de contrôle social s’instaurent et contribuent à sanctionner tout écart aux normes corporelles dominantes ; Leur originalité tien au fait qu’elles sont portées par les représentant(e)s de ces institutions, et non plus par les pairs, et qu’elles sont justifiées à des fins de santé.

L’affiche un moyen de communication et de promotion touristique : le cas de la Normandie (1880-1960)

Christophe Pécout, L’affiche un moyen de communication et de promotion touristique : le cas de la Normandie (1880-1960). In La communication touristique, Vers de nouvelles interfaces ? AQUILINA manuelle, PUGNIÈRE-SAAVEDRA Frédéric, MAHÉO Claire (dir.), Editions Hermann, 2018 : 319-337.

Résumé (de l’ouvrage collectif) : Que nous apprend cet ouvrage sur la communication touristique ? À l’heure de l’hyperconcurrence des destinations touristiques, du cybertourisme (e-tourisme) et du tourisme mobile (m-tourisme), les moyens classiques de communication sont-ils encore pertinents ? Quelles sont les formes émergentes de ces dispositifs ? Comment s’articulent-ils avec le marketing touristique (marketing expérientiel, marketing des destinations, etc.) ? La communication touristique ne cultive-t-elle pas volontairement une forme d’ambiguïté entretenue par les acteurs du secteur lui-même dans la relation entre le prestataire et le touriste ? Selon l’expression consacrée, la communication touristique vend-elle encore du rêve ? Ces questions trouvent des éléments de réponse dans cet ouvrage pluridisciplinaire grâce à des contributions qui font l’objet de recherches actuelles et financées par l’Agence nationale de la recherche (ANR). Les 23 contributeurs sont issus de l’histoire, des sciences de l’information et de la communication, des sciences de gestion, de la géographie, du droit et des sciences du langage.

Cannabis et associés

Gamelin FX. Cannabis et associés. Sport et Vie 2018, 170 : 34-41.

Résumé : Le cannabis ne se résume pas qu’au delta-9-tétrahydrocannabinol (THC) le principe psychoactif de la plante. Le cannabidiol (CBD) en est un autre composé qui attire les industries pharmaceutiques, mais également le milieu sportif. Cet article fait le point sur les différentes utilisations que le sportif pourrait faire du CBD.

Cognitive performance and self-reported sleepiness are modulated by time-of-day during a mountain ultramarathon

Hurdiel R, Riedy SM, Millet GP, Mauvieux B, Pezé T, Elsworth-Edelsten C, Martin D, Zunquin G, Dupont G. Cognitive performance and self-reported sleepiness are modulated by time-of-day during a mountain ultramarathon. Res Sports Med 2018,26(4):482-489.

Résumé : La somnolence (échelle de somnolence de Karolinska), la durée du sommeil subjective ainsi que les performances cognitives (tâche de substitution de symboles) ont été évaluées chez quatre-vingt-douze finishers de l’Ultra Trail du Mont Blanc 2015 (168 km – 10000 m D+). Ils ont été testés la veille de la course et jusqu’à huit points de contrôle pendant la course. Les coureurs ont rapporté 23.40 ± 22.20 minutes de sommeil pendant la course (temps de course allant de 29.38 à 46.20 heures). En cohérence avec notre hypothèse de départ, la somnolence à augmenté et les performances cognitive ont diminués au cours de cette course et cela a été modulé par l’heure de la journée, avec une plus grande somnolence et des diminutions de performance plus importantes au coeur de la nuit (pic de forme en fin d’après midi, rythmicité de 24h). Les coureurs qui avaient dormi sur le parcours avant d’avoir effectué les tests avaient de moins bonnes performances cognitives lors de ces tests, ce qui peut suggérer que les siestes sur le parcours ont été prises à cause d’un effort extrême et à cause de l’épuisement. Cette étude fournit des preuves que les déficits de performance cognitive et la somnolence dans les épreuves d’ultra endurance sont sensibles à la durée de la course mais aussi à l’heure du jour.

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